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Au plus près de l’accueil des jeunes enfants de la ville
Au sein de CAP, de nombreux dispositifs sont en place afin de compléter l’offre d’accueil, en élargissant notre action dans l’accompagnement des assistantes maternelles de la ville. Rencontre avec Nathalie Wagnon, animatrice et responsable du Relais Petite Enfance, situé à la crèche Enfantillages, depuis le 1er Février 2022.
La crèche Enfantillages, à Saint-André
La responsable du relais propose aux assistantes maternelles des activités, ainsi que des ateliers, notamment au sein de la crèche Enfantillages le lundi et le mercredi. CAP permet de bénéficier de la mutualisation des locaux, les activités ont lieu dans la salle du RPE, mais aussi dans la salle de motricité, ou en fonction de la météo, dans le jardin sensoriel de la crèche. À noter que le vendredi, l'atelier est délocalisé et est proposé à la salle périscolaire des peupliers.
Dans l’association CAP se trouvent 3 crèches réparties dans la commune de Saint-André, Enfantillages, Station Bout de Chou ainsi qu’Île aux Enfants. Il ne manque pas de mode d'accueil dans l’environnement de l’association, d’autant plus que de nombreuses assistantes maternelles assistent plus de 240 enfants à l’année. « La crèche Enfantillage possède 60 berceaux, la halte-garderie en accueille 15 et Station Bout de chou 28, il y a plus d’enfants gardés par les assistantes maternelles sur la commune » explique cette dernière.
Avec Nathalie Wagnon, des projets pleins la tête, les enfants ne peuvent que se divertir et s’instruire, elle est revenue en détails sur les activités qu’elle propose, « cette année, on travaille sur l’art, afin de permettre aux jeunes d’ouvrir leur esprit et d’enrichir leur vocabulaire. Chaque trimestre, on parle d’un artiste, on a démarré avec Murakami, des œuvres a plats, en relief. Nous avons réalisé un grand tableau dans un projet collaboratif ». Cette œuvre a d’ailleurs été exposée dans le hall de la Mairie durant 3 semaines en septembre, le plus jeune enfant à avoir participé avait 10 mois.
Tableau réalisé par 30 enfants de la crèche
Elle poursuit, « L’autre artiste étudiée est Isabelle Kessedjian, elle réalise uniquement des tableaux pour les enfants, cela permet aux petits de se représenter plus tard. Nous avons fait notre propre version de la musique Au Pays des Couleurs, à retrouver sur le blog. Grâce à l’art, les enfants apprennent à reproduire des gestes, ils reprennent l’air de la musique. Ces activités leur instruisent du vocabulaire, des postures et une rythmique ». De quoi donner des journées riches en savoir et en découverte.
L’envie de donner envie
Au sein des crèches, volontarisme et plaisir sont les caractéristiques qui priment, on ne force pas les enfants à participer, mais on les encourage, on leur donne envie de s’investir et de se lancer par eux-mêmes, « les enfants qui ne souhaitent pas participer ne sont pas obligés, mais en cour d’atelier si un enfant change d’avis, il en a la possibilité, on fait une deuxième session, on les invite, on ne les force pas, on les incite. On accompagne les petits, on reste avec eux » explique Nathalie.
Afin de maximiser le confort des enfants des crèches et de répondre le mieux possible aux attentes des parents, il existe également les crèches familiales, "les assistantes maternelles travaillent chez elles un certain nombre de jours, et elles ont l’obligation à tour de rôle de venir travailler dans la crèche. L’instauration de ces crèches familiales permet d’améliorer les pratiques professionnelles et de ne pas les laisser isoler à leur domicile, donner l’accès à un jardin par exemple, à une panoplie plus importante d’activités pour les enfants » ajoute Nathalie Wagnon.
L’association CAP permet la naissance des projets dans les crèches, après le partage et la validation de ces derniers. Le relais à une véritable ligne directrice avec l’association. Nous nous relayons au niveau de l’animation, faisant en sorte que les enfants s’habituent à avoir des animateurs différents. CAP permet de favoriser le lien et les échanges entre les différents groupes. L’organisation entre la crèche et l’association permet de discuter des projets et de les mettre en place en fonction des moyens à dispositions. Des modes d’accueil appelés à perdurer dans le temps.
Lucas Robert
Le siège
Les BCD au sein de l’association CAP, un dispositif indispensable pour la jeunesse
Créées en même temps que l’association, en 1991, les BCD des Peupliers et de Schuman n’ont cessé d’être appréciées par les écoliers. Une réussite due en grande partie aux deux animatrices présentes dès le début du projet, depuis près de 30 ans. Rencontre avec l’une d’entre elles, Patricia.
La BCD du groupe scolaire Schuman
Centre de loisirs Saint Joseph, à Saint André, c’est ici que l’on retrouve Patricia, animatrice bibliothèque périscolaire au sein de CAP depuis 1991. L’histoire attachante d’un projet, décryptée par celle qui compte désormais 28 rentrées avec l’association. « J’exerce ici un métier que je porte dans mon cœur, et qui au fur et à mesure des années m’a fait évoluer et m’a constamment remise en question » explique Patricia. Cette dernière, a été avec CAP, un partenaire majeur dans la concrétisation du projet des BCD, en compagnie de Marie-Dominique, l’autre intervenante en bibliothèque de l’organisation.
« Je ne me vois pas vivre sans les BCD, ça fait partie de moi » poursuit Patricia. « Tout n’a pas été simple, au départ, les enseignants étaient contre. Il a fallu leur faire comprendre que la BCD n’était pas là pour prendre leur place, mais justement pour les accompagner dans l’aide des enfants en difficultés. » Inculquer le respect, la générosité et l’entraide aux enfants sont les valeurs promues dans les BCD de l’association, à travers le partage des livres, le rangement d’une bibliothèque ou encore l’aide à la lecture d’une camarade de classe en difficulté.
Les BCD ont pour but d’être assimilées à un moment agréable auprès des enfants, un temps de plaisir collectif grâce à la lecture. « A travers les livres les écoliers ressortent leurs problèmes, on les accompagne et leur apporte une réponse par rapport à une histoire, il y a une certaine confiance qui se crée à travers la lecture avec l’enfant. » Le livre étant un outil indispensable pour l’apprentissage chez les petits selon Patricia. « J’avais envie de prouver que le livre n’est pas obsolète, qu’il est riche, il permet de créer des émotions, et de s’extérioriser. Le support du livre est primordial, il permet de faire le vide. »
Plus de 1000 livres sont mis à disposition des élèves dans les BCD
Permettre aux enfants de rêver
Lieu ouvert à l’ensemble des élèves de l’école, la BCD ou Bibliothèque Centre de Documentation, a une fonction déterminante dans l’approche à la culture littéraire chez les jeunes. « C’est l’occasion de permettre dès le plus jeune âge à l’enfant d’associer le livre à son quotidien, de se l’approprier. Cela permet de travailler l’écoute, la concentration et la compréhension », témoigne Patricia. Y sont notamment organisées des animations et des activités pédagogiques autour des livres, avec notamment du théâtre, pour vaincre la timidité, travailler la prononciation et la mémoire. « Tout ce qui se passe dans la BCD est du domaine du fantastique, j’essaye de permettre aux enfants de faire aller leur imagination, de rêver et de créer. »
À l’initiative de l’association CAP, les écoles partenaires ont toujours eu accès à cette source. « On a, avec CAP, pu monter le projet de BCD il y a maintenant de longues années. Partenaire important dans la fonction de l’école, l’association m’a permis de faire le contrat de qualification et de créer le poste d’intervenante, en convention avec l’éducation nationale. D’ailleurs les BCD sont sous la bienveillance et le règlement de CAP. » L’aide et l’animation de CAP dans les BCD scolaires, attestent du partenariat qui relie l’association et la ville de Saint-André depuis des années, pour le plus grand plaisir des enfants.
Lucas Robert
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